Alors que le continent a besoin de développer ses infrastructures, la tendance est étonnamment baissière depuis trois ans. Le continent est en train de s'éloigner de son record de 2013 qui était de 83,3 milliards de dollars investis dans les infrastructures pour ne cumuler que 62,5 milliards en 2016. C'est ce qui ressort du rapport du Consortium sur les infrastructures en Afrique, lequel regroupe notamment la Banque Africaine de développement, mais également plusieurs partenaires comme les pays du G8, la république d’Afrique du Sud, le Groupe de la Banque mondiale, la Commission européenne, la Banque européenne d’investissement et la Banque de développement d'Afrique australe.
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Concernant l'origine des financements, c'est la Chine qui arrive en tête avec quelque 6,4 milliards de dollars injectés dans les pays du continent, essentiellement l'Afrique de l'Ouest, de l'Est et du Centre. La Banque africaine de développement (BAD) avec 3,96 milliards de dollars montre qu'elle est déterminée à concrétiser ses cinq priorités. Dans ses efforts, l'établissement basé à Abidjan est même plus actif que la Banque mondiale dont la contribution dans ce domaine se chiffre à 3,64 milliards de dollars. La France reste un gros contributeur avec ses 2,88 milliards de dollars devant le Fonds saoudien de développement avec ses 2,28 milliards et le Japon qui cumule 1,91 milliard.