La société marocaine Agentis décroche un contrat de 97 millions de dollars en Côte d’ivoire

Adil Mesfioui, directeur général d’Agentis, et Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques.

Adil Mesfioui, directeur général d’Agentis, et Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques.. DR

Le 29/04/2019 à 15h47, mis à jour le 29/04/2019 à 15h50

La société marocaine Agentis a décroché un contrat de 97 millions de dollars avec le gouvernement Ivoirien. Le contrat a été signé le week-end dernier à Abidjan et porte sur le projet de la construction et de l'équipement de deux Centres Hospitaliers Régionaux (CHR), à Aboisso et Adzopé.

C'est un important contrat que vient de décrocher l'entreprise marocaine Agentis en Côte d'Ivoire. Un contrat entre la société et les autorités ivoiriennes a été paraphé le wee-kend dernier par le directeur général d’Agentis, Adil Mesfioui, et le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobénan Kouassi Adjoumani, au nom de son collègue Aouélé Eugène Aka, ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Ce contrat porte sur le projet de la construction et de l'équipement de deux Centres hospitaliers régionaux (CHR) dans les villes d’Aboisso et Adzopé, pour un coût global estimé à 97 millions de dollars.

Les travaux, d’une durée de 16 mois, devraient commencer incessamment a declaré le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques.

Adil Mesfioui, de son côté, a tenu à saluer ce nouvel exemple de coopération sud-sud, et s’est dit satisfait du déploiement de l’expertise marocaine en Côte d’Ivoire pour relever les défis que rencontre le secteur de la santé ivoirienne.

En plus des deux centres hospitaliers, la société Agentis, spécialisée dans la distribution de dispositifs médicaux, paramédicaux et matériels pour le bloc opératoire, devrait également construire cinq pôles de spécialités dans certains centres hospitaliers existants.

Il s'agit d'un pôle d’imagerie médicale à Abengourou, un service d’urgences dans les centres hospitaliers de Daoukro et Séguéla, et un service de traumatologie à Toumodi, et, enfin, un ensemble composé d'un laboratoire, d'un bloc opératoire, d'un service d'urgence ainsi qu'une maternité et un service de pédiatrie pour la ville de Bouna. 

Par Mehdi Heurteloup
Le 29/04/2019 à 15h47, mis à jour le 29/04/2019 à 15h50