Parfaitement intégré après quatre années de présence effective, ce restaurateur aux origines bien ancrées dans le Sud marocain (région d’Agadir), mais natif de Rabat, renvoie l’image d’une espèce de globe-trotter ayant roulé sa bosse dans plusieurs pays de l’espace ouest-africain, avant de déposer ses baluchons à Nouakchott.
Marié et père de quelques "bouts de bois de Dieu" (enfants; terme inspiré par la pudeur qui caractérise les précautions de langage dans la tradition ouest-africaine), Abderahim Lharraf se fixe dans la capitale mauritanienne, alors que les autres membres de la famille, qui se trouvent présentement au Maroc, font plutôt la navette entre les deux pays, histoire d’assumer une double culture, synonyme d’intégration réussie.
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Au restaurant «Le Terminus», tous les plats mauritaniens et marocains (couscous, riz aux poissons, mafé, soupe kandja, harira) présents à la carte satisfont les palais des gourmets et les estomacs des gourmands les plus insatiables.
Même abondance pour les boissons, à travers une offre tout aussi variée allant du jus local transformé au Coca-cola.
Mais au-delà des spécialités culinaires et de la nécessité de se remplir le ventre, ce lieu est aussi un endroit qui accueille hommes politiques de tous bords, journalistes, intellectuels, poètes... Pour échanger sur tous les sujets qui animent les grands débats politiques, économiques et sociaux, comme en témoignent les différents intervenants dans cette vidéo.
Pour sa part, Bineta NDiaye, employée, apprécie hautement le caractère et le comportement de son patron.