C'est le lundi 1er mai que Abdoulaye Baldé a reçu l'équipe de le360 Afrique dans un gand hôtel de Casablanca. C'était donc avant le limogeage de Thierno Alassane Sall, ministre de l'énergie et l'annonce de la mise en place de la grande coalition de l'opposition. Ce sont deux sujets qui animent le débat politique sénégalais depuis quelques jours, mais ils n'ont pas été abordés.
Néanmoins, dans cet entretien, il explique ses choix pour les prochaines législatives. A priori le leader de l'Union des centristes du Sénégal (UCS) réserve sa décision de faire partie ou non de la large coalition qui regroupe une dizaine de ténors de l'opposition pour aller aux législatives de juillet sur une seule liste. Avec un commentaire un peu amuse, le maire de Ziguinchor revient sur la décision de Souleymane Ndéné Ndiaye de rejoindre le président sénégalais ou de travailler avec lui, comme le dit l'intéressé.
Alors, est-il possible que lui-même, en tant que chef de parti et non moins candidat aux législatives et à la présidentielle de 2019, rejoigne la coalition au pouvoir? A cette question, Abdoulaye Baldé préfère répondre par le sourire, précisant qu'il a effectivement été approché à plusieurs reprises par les partisans du président Macky Sall. Cela laisse penser que le leader centriste contituera à observer l'évolution de ce contexte. Jusqu'à quand? Entretien...