Avec la signature d’un accord entre l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC), le projet du gazoduc reliant le Maroc et le Nigeria entame officiellement sa réalisation.
Concrètement, l’accord prévoit le lancement de l’étude de faisabilité du projet, une étape clé qui déterminera tous les contours liés à sa réalisation. Les premières informations diffusées sur cet accord soulignent que cette phase pourrait durer une année et se déroulera sous la supervision d’un comité de pilotage géré par les deux entreprises publiques signataires.
Une fois cette étape franchie, une autre phase liée à la conception et à l’ingénierie du projet devrait être entamée, pour une durée de neuf mois supplémentaires. En d’autres termes, c’est vers fin 2018 que le projet de construction devrait démarrer.
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Ceci laisse le temps aux différentes parties prenantes de mobiliser les financements nécessaires à sa réalisation. A ce titre, bien qu’aucune indication officielle ne soit faite sur le sujet, le budget nécessaire pourrait aller de 10 à 20 milliards de dollars, selon si le tracé retenu est on-shore ou off-shore.
Lors de la dernière réunion annuelle des institutions financières arabes, un appel a été fait à celle-ci pour qu’elle se mobilise en faveur de ce mégaprojet, modèle d’une coopération Sud-Sud.