Vidéo. Attijariwafa bank présente ses résultats semestriels, en nette hausse

Le360: Noursaïd Gamal

Le 27/09/2018 à 15h27

VidéoGrâce à ses filiales dans le reste de l'Afrique, Attijariwafa bank présente des réalisations en nette croissance, malgré un contexte peu favorable, notamment au niveau du marché boursier marocain, combiné à une dépréciation du dinar tunisien.

C'est hier, mercredi 26 septembre, que le staff d'Attijariwafa bank a rencontré les analystes et la presse pour la présentation de ses résulats semestriels à fin juin 2018. Le groupe présente des fondamentaux en nette croissance par rapport à la même période de 2017. Son total bilan consolidés aux normes IFRS est de 490 milliards de dirhams, en augmentation de 5% par rapport à fin juin 2017.

Son produit net bancaire (PNB), qui est la somme de la marge d'intérêts, de la marge sur commissions et du résultat des opérations de marché, s'est apprécié de 7,5% pour atteindre 11,3 milliards de dirhams, a permis de dégager un bénéfice net consolidé de 3,4 milliards de dirhams, dont 2,8 milliards conrrespondant à la part du groupe (RNPG), en hausse de 6,3%.

Evidemment, de telles réalisations tiennent de la prouesse, puisque dans le contexte actuel, la bourse de Casablanca connaissant une forte baisse au premier semestre, les résultats sur opération de marché auraient pu sensiblement affecter les performances du groupe. De plus, en Tunisie, le dinar a également perdu une partie de sa valeur du début de l'année.

Par ailleurs, c'est début janvier que la norme IFRS 9 est entrée en vigueur, imposant à toute les banques de la place de constater la dépréciation probable de tout crédit accordé, voire d'une ligne ouverte avant même d'avoir un incident. Cette provision est forcément de nature à diminuer le résultat de banque. Une mesure qui est mise en place progressivement. A terme, dans 5 ans, chaque établissement bancaire constatera une provision équivalente à 9% de ses créances. Pourtant, l'impact a été négligeable dans les réalisations d'Attijariwafa bank au premier trimestre.

Enfin, à l'international, les filiales du groupe connaissent une nette progression. En effet, en Egypte et en Afrique de l'Ouest, les conditions d'une forte croissance sont plus que jamais réunies. Alors qu'en Tunisie, malgré la baisse du dinar par rapport aux devises étrangères, la croissance commerciale autour de 30 voire 40% par rapport au premier semestre 2017 a permis d'endiguer cette chute de la monnaie locale. 

Par Mar Bassine Ndiaye et Noursaid kamal
Le 27/09/2018 à 15h27