Il s'est mis au diapason de la lutte contre la corruption en Afrique et fait tout pour promouvoir la bonne gouvernance sur le continent. "Il", c’est Mo Ibrahim, le milliardaire anglo-soudanais, qui depuis une décennie s’est fixé pour mission d’aider l’Afrique à se débarrasser de ses dictateurs corrompus, en créant la Fondation Mo Ibrahim en 2006.
Selon Maghreb Confidentiel, Mo Ibrahim va organiser le 10e "Governance weekend" de sa fondation du 6 au 9 avril 2017 à Marrakech. Le milliardaire compte y inviter plusieurs businessmen africains pour célébrer le «leadership d’excellence».
Lire aussi : Vidéo. Indice Mo Ibrahim: la bonne gouvernance s'améliore sur le continent
Parmi les hommes d’affaires attendus à Marrakech figure le nigérian Aliko Dangote, l’homme le plus riche du continent africain qui a bâti sa fortune sur le commerce, l’agroalimentaire, l’industrie du ciment et qui poursuit actuellement la diversification des activités de son groupe dans le domaine de l’agriculture (riz, sucre, etc.) et le raffinage de pétrole, entre autres.
Outre le Nigérian, cette manifestation devrait accueillir le milliardaire congolais Moïse Katumbi, ex-gouverneur du Katanga et propriétaire du club de football TP Mazembe, un des plus titrés de la scène footbalistique africaine au cours de ces dernières années. Selon Maghreb Confidentiel «celui-ci fera d’ailleurs venir son club TP Mazembe pour un mach de gala contre l’équipe nationale du Maroc».
D’autres acteurs de la lutte contre la corruption seront également présents à cet important rendez-vous. Parmi eux figurent des leaders de l’association anti-corruption The B team. A commencer par son fondateur, Richard Bronson, dirigeant de Virgin.
Lire aussi : Dangoté, l’homme le plus riche d’Afrique a perdu 3,7 milliards de dollars en une journée !
Rappelons que la Fondation Mo Ibrahim récompense les ex-présidents africains considérés comme des modèles en matière de gouvernance lorsqu’ils étaient au pouvoir. Joaquim Chissano du Mozambique, Festus Mogae du Botswana et Pedro Pires du Cap Vert ont ainsi été les lauréats du Prix Mo Ibrahim. Ce prix consiste en un montant de 5 millions de dollars, pris sur la fortune personnelle du milliardaire anglo-soudanais. Les lauréats ont également droit à une pension annuelle à vie de 200.000 dollars, un montant doublé pour les ex-présidents ayant créé une fondation caritative.
Par ailleurs, la fondation publie annuellement un classement des performances des 54 pays africains en matière de bonne gouvernance.