La "Maison de la Liberté", organisation de la société civile, ONG engagée dans la défense des droits humains, ainsi que dans la lutte contre l’esclavage et les séquelles qu'il peut laisser, exprime ce dimanche sa vive inquiétude au sujet d’une mutinerie des pensionnaires de la prison pour femmes de Nouakchott, «qui entre dans son troisième jour».
L'objectif de ce mouvement mené par les femmes incarcérées dans cet établissement est de «dénoncer des insultes, agressions et divers agissements», imputés aux gardes chargés de la surveillance, explique l’ONG.
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La Maison de la Liberté signale mener actuellement une enquête sur «les faits et abus» rapportés par les prisonnières, et «demande aux autorités compétentes d’intervenir rapidement afin d’améliorer les conditions de détention des femmes».
Dans ce communiqué, l'ONG sollicite également «l’application stricte des mécanismes nationaux contre la torture et autres traitements inhumains», ainsi que «la mise en œuvre de mesures appropriées pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes de la part de toute personne, organisation ou institution».