Bruxelles abrite ce lundi une conférence sur le G5 Sahel. Il s’agit d’une rencontre réunissant la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Moghreni, et les ministres des Affaires étrangères du pays du G5 Sahel.
Cette organisation est composée du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.
La réunion de Bruxelles intervient dans un contexte marqué par la persistance des attaques terroristes au Mali, Burkina Faso et Niger, trois pays qui restent au centre d’un véritable triangle de feu, alors que la couleur de l’argent ressemble de plus en plus à une arlésienne.
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«Les promesses sont une chose, mais il faut signer les chèques» s’exclamait le président français, Emmanuel Macron, à l’issue d’une audience accordée au président en exercice du G5 Sahel, le chef d'Etat nigérien, Mahamadou Issoufou.
Une sortie justifiée par les nombreuses promesses non encore tenues (du fait de la lourdeur des procédures de décaissement?) et qui doivent servir à rendre opérationnelle la brigade antiterroriste du G5 Sahel, dont les troupes sont fournies par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
De nombreux donateurs ont annoncé des contributions en vue de rendre opérationnelle la force du G5 Sahel (UE 50 millions d’euros, France 8 millions d’euros….). Des engagements dont le décaissement traîne les pieds.