François Hollande en mini-tournée ouest-africaine

François Hollande, président de la république française.

François Hollande, président de la république française.. DR

Le 15/02/2019 à 10h34, mis à jour le 15/02/2019 à 10h37

François Hollande, ancien chef de l’Etat français de 2012 à 2017, a séjourné en Mauritanie ces jeudi et vendredi, dans le cadre d’une mini-tournée sous-régionale, qui doit également le mener au Mali et en Guinée.

L’ex-chef de l’Etat français a été reçu en audience par le président Mohamed ould Abdel Aziz. Une rencontre dont la toile de fond a été la situation sécuritaire régionale et les difficultés de mobilisation de fonds en faveur de la force conjointe du G5 Sahel, brigade anti-terroriste commune au Burkina Faso, au Mali, à la Mauritanie, au Niger et au Tchad.

Au cours de ce voyage, François Hollande est accompagné de Michel Sapin, ministre des Finances sous son mandat, considéré comme «un amoureux de la "Terre des hommes"», titre d'un roman d'Antoine de Saint-Exupéry.

Miche Sapin s’est en effet déjà rendu plus de deux fois en Mauritanie au cours de ces dernières années.

Au cours de sa visite en Mauritanie, l’ancien président français s’est rendu à Atar, dans le nord du pays, ville dans laquelle il a été accueilli par les autorités régionales et les acteurs du milieu des affaires, comme Mohamed ould Noueigued, président-directeur général de la Banque Nationale de Mauritanie (BNM), ou Khaddad ould Moctar, homme d’affaires.

Hollande s’est également déplacé dans la localité de Tergitt, un site touristique à une trentaine de kilomètres d’Atar, un détour qui met en évidence la dimension touristique de cette étape mauritanienne.

Mais au-delà du nécessaire tourisme, «les enjeux de ce voyage sont essentiellement d’ordre sécuritaire» dans un Sahel confronté à la question du terrorisme, spécifie un média français.

L’ancien chef de l’Etat français quittera Nouakchott ce vendredi, à destination de Bamako où il bénéficie d'une importante popularité.

En effet, c'était lui qui avait donné l'ordre à l'armée française d'intervenir pour stopper l'avancée des jihadistes qui désiraient marcher sur Bamako en 2012. 

La dernière étape de cette mini-tournée sous-régionale de François Hollande sera la Guinée, un pays hors de la zone sahélienne.

Le passage de François Hollande par Conakry s’explique par une relation amicale qu'il entretient de longue date avec le président Alpha Condé.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 15/02/2019 à 10h34, mis à jour le 15/02/2019 à 10h37