Le coût du développement, de l’exploitation et de production du gisement de gaz naturel offshore découvert aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie, jugé de classe mondiale, va nécessiter un investissement de 7 milliards de dollars. C’est la déclaration faite ce lundi par le directeur général de la Petrosen –Société des pétroles du Sénégal-, Mamadou Faye, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse faisant suite à une rencontre entre le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur N’Diaye et le corps diplomatique accrédité à Dakar.
Il s’agit du coût prévisionnel dans le cadre d’une exploitation commune du gisement offshore situé au niveau de la frontière maritime des deux pays avec des installations situées à 8 km du rivage, le Sénégal et la Mauritanie n’étant pas tombés d’accord sur le choix de l’implantation des infrastructures, chaque pays souhaitant abriter ces installations sur son territoire.
En attendant de réunir un tour de table d’investisseurs, les partenaires du projet tablent sur le démarrage de l’exploitation dans un horizon de 4 ans à 5 ans.
L’exploitation de cette ressource devrait avoir d’importantes répercussions sur la coopération entre Dakar et Nouakchott dans le domaine de l’énergie et même des impacts positifs au niveau sous-régional.
Les réserves du gisement qui traverse les frontières maritimes des deux pays sont estimées à 15 Tcf (Trillon cubic feet), soit l’équivalent de 420 milliards de mètres cubes de gaz. (1Tcf vaut 28 Gm3).