Ce site, découvert au cours des dernières années, renferme «plus de 15 billions de pieds cubes ou 425 milliards de mètres cubes de gaz naturel exploitable. La superficie totale du gisement pourrait contenir 50 billions de pieds cubes, soit l'équivalent de 1,4 milliard de m3. Ces réserves représentent toute la production de gaz du continent africain au cours des 7 dernières années» selon le communiqué de presse de l’entreprise BP, chargée de l’exploitation de GTA, en partenariat avec Kosmos Energy.
A titre de comparaison, les réserves prouvées de gaz de la Libye, 22e mondiale, sont estimées à 1,49 billion de mètres cubes de gaz.
Des ressources d’une telle importance entraînent forcément un changement de statut géopolitique de ces 2 pays, estime un observateur.
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Les premières estimations des réserves de gaz GTA étaient annoncées à 450 milliards de mètres-cubes, il y a 2 ans.
Le site transfrontalier a fait l’objet d’un accord de partage signé entre les gouvernements du Sénégal et de Mauritanie, après plusieurs mois de négociations finalisées en 2 temps, février et décembre 2018.
La production du gaz mauritano sénégalais est attendue à partir de 2022.
Dans un avenir proche, Dakar et Nouakchott pourraient compter sur d’importantes quantités de gaz pour faire tourner leurs centrales électriques alimentées actuellement au fuel, plus coûteux, et penser à commercialiser le surplus.