Vidéo. Festival des cités du patrimoine à Ouadane, en Mauritanie: ce qu'en disent les participants

le360 Afrique/Seck

Le 14/12/2021 à 11h27, mis à jour le 14/12/2021 à 11h49

VidéoLa ville de Ouadane, située dans l’Adrar (Nord), qui figure au rang des quatre localités mauritaniennes, classées au patrimoine mondial par l’Unesco, accueille la dixième édition du Festival des cités du patrimoine. Voici quelques réactions de participants et d'exposants à cette manifestation.

Observateurs et spécialistes expliquent la place de cette localité dans l’histoire, la mémoire de la Mauritanie et des échanges au sein du vaste espace saharo sahélien.

Ladji Traoré, député et responsable de l’Association pour la promotion de la langue soninké, par ailleurs député, donne des détails sur la place et le statut de la localité hôte du Festival des cités du patrimoine pour l’année 2021.

Il évoque la composition humaine d’une ville historique habitée par des soninkés, des berbères et mêmes d’autres populations, sources d’une grande diversité.

Il invite les visiteurs à faire un tour dans la vieille ville, notamment à la rue des 40 savants à côté de la mosquée, pour découvrir un énorme trésor enfoui dans un quartier en ruines. Traoré rappelle également les problèmes de sécurité liés aux conflits récurrents de l’époque.

Hamada Bacar, chargé de communication dans une institution publique de la place, parle d’Ouadane comme une ville pleine d’histoire, qui servait de relai dans le commerce transsaharien, notamment des caravanes qui partaient du Maroc, à destination de Tombouctou (une autre cité historique située dans le territoire actuel du Mali).

Kane Mamadou Hadya, conservateur du Musée national, rappelle les quatre cités mauritaniennes classées patrimoine mondial par l'Unesco: Walata, Chinguetti, Ouadane et Tichitt. Celles-ci accueillent un festival à tour de rôle depuis 10 ans. Ces cités, d’une grande richesse spirituelle, culturelle et cultuelle ont joué un rôle inestimable dans l’histoire des échanges au sein de l’espace saharo-sahélien et ouest africain, théâtre de l’empire du Ghana, du Mali,...

Ce festival sert à faire revivre ces villes à travers des activités culturelles, sociales, touristiques,… grâce à des expositions et d’autres formes de promotion économique et sociale.

Brahim Khayar, directeur du Musée de la Résistance «Amatil», justifie la présence de son stand par la nécessité de faire connaître les actions de la résistance et évoquer les batailles contre la pénétration française au début des années 1900.

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 14/12/2021 à 11h27, mis à jour le 14/12/2021 à 11h49