Les dirigeants des entreprises publiques appelés à plus de rigueur dans leur gestion

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Le 14/02/2016 à 13h28

L’heure est à l’austérité et à la rigueur dans la gestion des deniers publics. Tous les directeurs des entités détenues majoritairement par l’Etat mauritanien ont été conviés par le premier ministre et appelés à plus de rigueur.

En ces temps de vaches maigres, le gouvernement mauritanien est déterminé à mettre plus de rigueur dans la gestion des établissements publics.C’est dans cet esprit que le premier Ministre, Yahya Ould Hademine, a tenu une réunion avec tous les directeurs des entités dont le capital est majoritairement détenu par l’Etat pour dégager une série d’orientations dans la gestion dont les termes convergent tous vers plus de rigueur.Ces entreprises sont sommées de ne plus engager de personnel en attendant la mise en place d’un fichier centralisé informatisé avec les noms de tous les travailleurs afin d’éviter les doubles emplois, les doubles salaires et assainir la situation financière. Une liste qui devrait être disponible avant fin mars.Par ailleurs, les responsables de ces structures sont invités à accorder une priorité absolue au traitement du personnel dans la gestion des ressources disponibles.Une autre niche dans la conduite de la gouvernance des entités étatiques touchée par les instructions du chef du gouvernement porte sur l’attribution des marchés.Celle-ci «doit être désormais obligatoirement précédée par une expression claire et publique des besoins, avec tous les éléments justificatifs» et déboucher sur un avis d’appel d’offres conformément aux conditions exigées par les dispositions du Code des Marchés publics (CMP).Ces mesures gouvernementales relatives à la gestion des entités dans le capital desquels l’Etat est majoritaire interviennent à l’orée d’une année 2016 qui devrait être marquée par l’austérité du fait de la baisse continue des cours mondiaux du fer, selon l’avis de nombreux observateurs.Cette matière première est la principale source d’exportation de la Mauritanie et génère prés du tiers des ressources budgétaires du pays.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 14/02/2016 à 13h28