Mauritanie: le géant pétrolier chinois CNOOC lorgne l'off-shore

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Le 29/09/2017 à 15h12, mis à jour le 29/09/2017 à 15h14

China national Off-Shore Oil corporation (CNOOC), la plus grande compagnie pétrolière chinoise, dont une délégation séjourne actuellement à Nouakchott, nourrit un intérêt particulier pour les côtes mauritaniennes.

China national Off-shore Oil corporation (CNOOC), la plus grande société chinoise spécialisée dans l’exploration et la production de pétrole off-shore nourrit un énorme intérêt pour les côtes mauritaniennes, selon un communiqué du ministère du Pétrole, de l’énergie et des mines, rendu public jeudi.

Une délégation de cette entreprise conduite par le vice-président, Shi Yu Hang, séjournant actuellement à Nouakchott, a été reçue en audience mercredi après-midi, par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, en présence du ministre du Pétrole, de l’énergie et des mines, Mohamed Abdel Vetah.

 Le pétrole mauritanien ne rapporte plus grand-chose

Au cours de la rencontre, le chef de l’Etat et ses hôtes chinois «ont examiné les domaines et perspectives de coopération entre la Mauritanie et la China national Off-shore Oil corporation (CNOOC) en matière de recherches et d’exploitation pétrolière», indique le document du département ministériel.

Par ailleurs «la visite de cette importante délégation du géant pétrolier chinois intervient dans un climat de stabilité et d’amélioration du cadre juridique national, pour une plus grande compétitivité incitant de plus en plus les opérateurs pétroliers et gaziers à opérer sur le marché mauritanien, à l’image des géants mondiaux British Petroleum (BP) et Total», souligne-t-on auprès du ministère.

En dépit d’un décollage pétrolier presque raté avec le champ off-shore «Chinguetti», situé à 65 kilomètres au large de Nouakchott, dont la production qui débuté en 2006, tourne actuellement à une moyenne d’environ 4.000 barils/jour, contre une moyenne d'environ 40.000 b/j au départ, la recherche pétrolière dans les eaux mauritaniennes suscite un énorme espoir. Cela d'autant plus que les recherches effectuées au niveau de la côte ouest-africaine au cours de ces dernières années ont permis d'importantes découvertes: Sénégal, Côte d'Ivoire, Ghana, etc.

Cet intérêt apparait encore plus évident pour le gaz suite à de nouvelles découvertes qui s’enchaînent depuis 2014 des côtes mauritaniennes et sénégalaises.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 29/09/2017 à 15h12, mis à jour le 29/09/2017 à 15h14