La presse écrite de Mauritanie, journaux quotidiens et hebdomadaires, n’est pas parue depuis une semaine.
Une situation dont l’origine est imputable à une pénurie de papier au niveau de l’imprimerie nationale, éditrice de toute la privée nationale.
Cette institution qui fait visiblement face à de graves difficultés financières, n’a pas encore payé les salaires de son personnel pour le mois de novembre 2017. Une situation que tente de minimiser la direction qui parle «d’une simple rupture de stocks qui trouvera rapidement une solution».
Dans cette vidéo, les éditeurs privés dénoncent le blocage dont ils sont victimes et réclament une intervention des autorités pour éviter la faillite définitive d’organes de presse en grandes difficultés depuis plusieurs années.