Afrique: une douzaine de chefs d'Etat au Sommet islamique arabo-américain

Donald Trump des Etats-Unis et Selman d'Arabie Saoudite.

Donald Trump des Etats-Unis et Selman d'Arabie Saoudite.. DR

Le 21/05/2017 à 10h34, mis à jour le 21/05/2017 à 10h44

Plusieurs chefs d'état africains prennent part au Sommet islamique arabo-américain, prévu ce dimanche à Riyad, et qui marque la première visite du président Trump à l'étranger. Cette rencontre portera sur la sécurité internationale et le terrorisme.

Le président américain Donald Trump va rencontrer plus d'une vingtaine de dirigeants du monde arabe et musulman à Ryad, en Arabie Saoudite, qui vont prendre part au Sommet islamique arabo-américain sur la sécurité internatinale et le terorisme.

Plusieurs chefs d'Etat africains ont fait le déplacement, à l’image de l’ivoirien, Alassane Dramane Ouatara, malgré un contexte politique interne troublé par une récente mutinerie, le gabonais Ali Bongo Ondimba, le sénégalais Macky Sall, le mauritanien Mohamed ould Abdel Aziz, le burkinabé Roch Marc Kaboré, le nigérien Mahamadou Issoufou, l'Egyptien Abdelfattah al-Sissi, le tunisien Béji Caïd Essebssi, le béninois Patrice Talon, le gambien Adama Barrow, etc. Au total, un douzaine de chef d'Etat africain prendront ainsi part à cette rencontre. 

Autant dire que l’Afrique sera fortement présente pendant ce forum aux côtés des autres pays arabes et musulmans.

Le 45e président américain effectue ainsi son premier déplacement à l'étranger, pour les impératifs d’un sommet placé sous le signe de la diplomatie sécuritaire, avec comme fil rouge la lutte contre le terrorisme islamiste.

Ainsi, le chef de l’Etat américain devrait prononcer ce dimanche, un discours très attendu sur l’Islam, histoire de marquer une nette différence entre cette religion de paix et la bande d’illuminés en guerre contre l’occident et tout ce qu’il symbolise.

Cette orientation devrait largement dissiper les craintes d’une Amérique repliée sur elle-même sous le magistère de Donald Trump, et confirmer les constantes traditionnelles de la diplomatie d’un pays qui pèse sur le destin du monde depuis un siècle.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 21/05/2017 à 10h34, mis à jour le 21/05/2017 à 10h44