Vidéo. Mauritanie: interdiction du meeting du G8

VidéoYahya Ould Ahmed Waghef, leader du Pacte National pour la Démocratie et le Développement (PNDD-ADIL), ex-Premier ministre, explique et désapprouve l'interdiction du meeting de rentrée politique du G8, qui était prévu ce samedi 25 novembre.

Le 27/11/2017 à 17h29, mis à jour le 27/11/2017 à 17h29

Le meeting du G8 n'aura pas lieu. Ce collectif de l’opposition formé de partis politiques, diverses organisations et personnalités indépendantes, créé en juillet en vue de faire échec à un référendum constitutionnel organisé le 5 août dernier, voulait battre le macadam ce samedi 25 novembre. Cependant, les autorités administratives de Nouakchott ne l'ont pas entendu de cette oreille. 

Yahya Ould Ahmed Waghef, leader du Pacte National pour la Démocratie et le Développement (PNDD-ADIL), une formation membre du G8, ancien premier ministre sous le régime du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, réagit à cette mesure de l’administration.

Il met l’interdiction de ce rassemblement, qui devait servir de rentrée politique à l’opposition, au chapitre de « la radicalisation et du durcissement » d’un régime « qui s’en prend aux sénateurs, syndicalistes et journalistes » suite à un vote de rejet d’un projet de révision constitutionnel.

Le G8 est composé du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU-partis politiques, organisations de la Société Civile, centrales syndicales et personnalités indépendantes), le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), les Forces Progressistes Pour le Changement (FPC), l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), Sawab, l’Union Nationale pour l’Alternance Démocratique (UNAD), El Watan, le Mouvement pour le Travail et la Démocratie(MTD) et le Parti de l’avant-garde National.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 27/11/2017 à 17h29, mis à jour le 27/11/2017 à 17h29