Sénégal. Présidentielle: le président mauritanien en "soutien" à Macky Sall

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Le 01/12/2018 à 16h40, mis à jour le 02/12/2018 à 16h46

Le président mauritanien Mohamed ould Abdel Aziz, se trouve à Dakar ce samedi en vue de prendre part au congrès extraordinaire d'investiture du candidat Macky Sall à l'élection présidentielle de 2019, organisé par l'Alliance Pour la République/Yaakar (APR).

Le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed ould Abdel Aziz, s’est rendu ce samedi à Dakar en compagnie d’une délégation comprenant certains responsables, parmi lesquels le ministre de la Culture, de l’artisanat, et porte-parole du gouvernement, maître Sidi Mohamed ould Maham, rapporte la presse officielle.

Le président Mohamed ould Abdel Aziz «va prendre part à la conférence sur la candidature de son excellence Macky Sall, président de la République sœur du Sénégal, en vue de l’élection présidentielle prévue dans ce pays le 24 février 2019», explique l’Agence mauritanienne d’information (AMI), un organe du gouvernement.

L’événement auquel fait allusion l’agence gouvernementale mauritanienne est un Conseil national de l’Alliance pour la république/Yaakar, transformé en congrès extraordinaire d’investiture de Macky Sall en sa qualité de candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019.

Cette cérémonie sera organisée au «Dakar Arena», un complexe sportif récemment réalisé dans la nouvelle ville de Diamniadio, en présence d’une quinzaine de milliers de délégués venus de toutes les régions du Sénégal et de la diaspora, selon les responsables de l’APR.

Fait significatif, au cours de ce voyage, le président mauritanien est accompagné par maître Sidi Mohamed ould Maham, qui conserve la présidence de l’Union pour la république (UPR), principal parti de la majorité présidentielle mauritanienne, en attendant un congrès de cette formation prévu pour début décembre.

Ce déplacement d’Aziz à Dakar est le dernier exemple en date illustrant les bonnes relations entre les chefs de l’Etat de Mauritanie et du Sénégal, après la tension et les incompréhensions nées de l’affaire Yaya Jammeh, ex-président de la Gambie.

Une nouvelle détente s'est installée depuis, illustrée par la signature de l’accord sur le partage de gaz du champ offshore transfrontalier Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), en février dernier, suivie de la validation de l’accord de pêche entre les deux pays, même si celui-ci rencontre encore quelques obstacles pratiques par rapport à sa mise en œuvre.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 01/12/2018 à 16h40, mis à jour le 02/12/2018 à 16h46