Mauritanie: Le principal parti de la majorité rafle les 4 sièges des députés de la diaspora

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Le 23/01/2019 à 14h18, mis à jour le 23/01/2019 à 14h20

L'Union Pour la République (UPR), principal parti de la majorité , a remporte les quatre sièges à pourvoir pour les députés représentant les Mauritaniens de l'extérieur, à l'issue d'un vote organisé lundi dernier.

C'est un communiqué de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui a annoncé l'issue de ce scrutin législatif complémentaire.

L’Union Pour la République (UPR), renforce sa position au sein de l’assemblée nationale, à l'issue d'un scrutin législatif complémentaire, lundi 21 janvier dernier, après avoir remporté les quatre sièges à pourvoir auprès des Mauritaniens de l'étranger. 

La Mauritanie avait organisé des élections législatives, régionales et locales les 1er et 15 septembre 2018 et la composition de la représentation à l'assemblée nationale (devenue monocamérale suite à la suppression du sénat en 2017) devait donc être complétée lundi dernier par l’élection de quatre nouveaux députés, représentants les Mauritaniens de l’extérieur.

Le mode de scrutin pour ces élections complémentaires est, il faut le souligner, particulier: en effet, dans le choix des représentants de la diaspora, une disposition inédite en attribue la compétence aux députés déjà élus, qui font ainsi office de collège électoral.

Un total de quatre circonscriptions étaient en jeu pour les députés: Afrique, Asie, Europe et Amériques. 

Les partis ayant présenté des candidats sont tous issus de la majorité présidentielle: il s’agit de l’Union Pour la République (UPR), le Parti Islah et le Parti de la Civilisation et du Développement (PCD).

De son côté, le camp de l’opposition a décidé de snober ce vote pour lequel il avait estimé n'avoir pas la moindre chance, compte tenu de la configuration du collège électoral.

La formation présidentielle, l'UPR, était en lice dans toutes les circonscriptions, et a donc remporté tous les sièges. Elle occupe ainsi un total de 93 sièges de députés sur une assemblée nationale de 157 élus.

Une position stratégique, à quelques cinq mois d’une élection présidentielle à laquelle a officiellement renoncé le président Mohamed ould Abdel Aziz, du fait de la limitation des mandats édictée par la loi fondamentale du pays. 

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 23/01/2019 à 14h18, mis à jour le 23/01/2019 à 14h20