Le G5 Sahel, groupe qui regroupe 5 pays sahéliens (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) et qui constitue la ligne de front dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale au Sahel, région désertique d’une superficie de plus de 5 millions de kilomètres carrés et peuplée d’environ 65 millions d’habitants, met en place petit à petit ses projets sécuritaires.Dans ce cadre, et lors de la dernière réunion des ministres de la Défense des 5 pays membre du G5 Sahel à N’Djamena, au Tchad, le vendredi 4 mars courant, le projet d’implantation d’un Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce (CSAMAP) a été adopté. Ce Centre aura son siège dans la capitale mauritanienne, Nouakchott.Les ministres ont également décidé de la création d’une Ecole de guerre, provisoirement dénommée «Collège de défense du G5 Sahel» et dont le lieu d’implantation est encore à déterminer.Toujours lors de ce conclave sécuritaire de N’Djamena, il a été recommandé aux chefs d’Etat des 5 pays membres du G5 Sahel de créer dans leur pays respectifs un Groupe d’action rapide (GAR) avec l’appui technique de la France, de l’Espagne et le financement de l’Union européenne.Rappelons que le G5 Sahel a été créé pour impulser le développement économique des Etats membres confrontés au sous-développement et à la pauvreté, et mutualiser les actions de lutte contre le terrorisme. Nouakchott abrite le Secrétariat général du G5 Sahel.
Le 07/03/2016 à 12h16