Le ras-le-bol des travailleurs des secteurs public et mixte face à la baisse de leur pouvoir d’achat, et le mécontentement de certaines professions (transporteurs routiers, pêcheurs artisanaux, etc.) sont autant de signes de tensions sociales perceptibles en Mauritanie.
Des tensions qui interviennent dans un contexte marqué par la campagne pour le référendum constitutionnel du 15 juillet prochain qui divise la société mauritanienne.
Lire aussi : Mauritanie: deuxième journée de grève des transports en commun à Nouakchott
Abdellahi Ould Mohamed, dit Nahah, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM), apporte un éclairage fin sur ces tensions, sur la gestion de certaines entreprises comme la SNIM -la plus grande du pays-, et les méthodes utilisées par les pouvoirs publics pour régler ces mouvements sociaux.
Il regrette que la concertation et le dialogue ne soient pas l’apanage des dirigeants mauritaniens qui privilégient la répression face aux forces laborieuses du pays.