La rencontre du mardi 22 mai a réuni une centaine d’acteurs issus de l’administration publique et de tous les milieux de la société impliqués dans la gestion de l’enfance.
Elle visait «à lancer le processus d’actualisation de la Stratégie nationale de protection de l’enfance (SNPE) à travers une réflexion sur le système national de protection, sur le mandat et le rôle de chaque acteur dans le système», explique un document de base.
En marge de cet atelier, Mohamed Salem ould Ahmed, chef du service Protection et droits de l’enfant, au ministère des Affaires sociales, de l’enfance et de la famille, explique l’importance de la mise à jour de la SNEP.
Pour sa part, Barbara Ferraro, de l’ONG «Save The Children» parle de la contribution de cette organisation dans la révision de la Stratégie nationale de protection de l’enfance (SNEP).
En Mauritanie «la violence contre les enfants se manifeste sous plusieurs formes: huit enfants sur dix âgés de 1 à 14 ans ont subi une agression de type psychologique ou un châtiment corporel. Quatre enfants sur dix, âgés de 5 à 17 ans sont obligés de travailler. Quatre femmes sur dix, âgées de 20 à 49 ans, ont été mariées avant l’âge de 18 ans. Ainsi, la réponse aux violences faites aux enfants nécessite-t-elle un effort concerté et l’implication effective de tous, compte tenu de son impact sur les enfants, les familles, les communautés et les Etats. Elle est une priorité mondiale», souligne un document distribué à l’occasion des travaux.