Ce phénomène est nettement perceptible dans les lieux à forte concentration humaine, notamment au niveau des marchés et aux alentours, avec une écrasante majorité d’individus ne portant pas le masque. Même constat dans ces véhicules légers, qui font office de taxis collectifs, toujours en surcharge.
Bachir Bâ, de nationalité guinéenne et vendeur de foulards dans le plus grand marché de Nouakchott, avoue ne plus mettre de masque par suivisme, après avoir constaté que les populations en portaient de moins en moins, suite à la levée des contrôles.
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Ami Sao, citoyenne, dit avoir payé suffisamment de masques pour les membres de sa famille. Cependant, elle se plaint d’un manque de soutien de la part des autorités.
Adama Sow, chauffeur de taxi, explique son refus de porter le masque avec un ton de défiance vis-à-vis des autorités, dont il critique l'action. Une colère provoquée par la pénurie d’eau du jour. Il s’insurge contre «la mauvaise gouvernance» dans un pays qui a de nombreux atouts pour se développer.
Début septembre, la Mauritanie affichait un bilan total de 7.164 cas d’infection au coronavirus (Covid-19), dont le plus grand nombre a été déclaré guéri, et de 160 décès.