Le fermeture provisoire des écoles en Mauritanie est une annonce faite par le communiqué du Conseil des ministres hebdomadaire du mercredi 2 décembre 2020, en plus d’une batterie d’autres mesures, relatives à la réduction de la présence physique dans les lieux de travail.
Amadou Sarr, directeur des écoles privées «Dioukhamadia», ne conteste pas cette mesure dans son principe. Cependant, il déplore le fait que les nouvelles mesures gouvernementales visant à enrayer la montée vertigineuse des cas de contaminations liés à la pandémie de coronavirus (Covid-19), touche uniquement l’école, avec d’énormes risques pédagogiques sur le niveau des élèves.
Lire aussi : Mauritanie: de nouvelles mesures pour faire face à la seconde vague du Covid-19
Sarr salue la tenue des examens en 2020, en dépit de la pandémie. Mais cela ne doit pas occulter la triste réalité d’une année scolaire au rabais, amputée par le contexte.
Il relève le caractère bancal d’une mesure qui laisse de côté les marchés et les transports en commun, importantes niches de propagation de la maladie, caractérisées par un relâchement des barrières, alors que celles-ci sont strictement observées dans les établissements scolaires, à l’image de la pratique dans son école.
Depuis mard dernier, la Mauritanie enregistre un bilan de 9005 cas d’infections au coronavirus (Covid-19), 181 décès et 7785 guérisons. Les statistiques sont en croissance exponentielle depuis quelques semaines.