Le taxi «Tout droit» est le moyen de transport en commun le plus fréquent de la capitale mauritanienne. Il permet le déplacement journalier de plusieurs centaines de milliers d’usagers grâce à des véhicules de diverses marques, généralement d’un âge très avancé.
Babacar Fall, taximan sur le trajet BMD-5ème-Arrêt bus, fait ce travail depuis plusieurs années. Il décrit les conditions d’un travail qui lui permet de gagner sa vie, en dépit d’un contexte de plus en plus difficile, grâce à des revenus quotidiens variables.
Ibrahima Ba, ancien chauffeur, devenu «facilitateur» explique «à l’origine, je suis chauffeur de taxi, mais actuellement je n’ai pas de voiture. Je guide les clients vers les véhicules de différentes destinations. Je perçois 100 ouguiyas pour chaque passager transporté. Cela me procure un gain journalier de 2.000 à 4.000 ouguiyas».
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«Je fais ce travail de chauffeur de taxi "Tout droit", depuis plusieurs années. Ce n’est pas mon choix, car cela comporte des conséquences sur l’état du véhicule, avec une dégradation accélérée des organes. Mais il s’agit d’une option imposée par l’évolution du marché, car la majorité des clients n’ont pas les moyens de payer une course avec un prix élevé», déclare pour sa part Abou Diallo, chauffeur de taxi "Tout droit".
Pour sa part, Mamadou Diallo, client, donne les raisons pour lesquelles il choisit un moyen de transport qui permet de parcourir une distance de plusieurs kilomètres pour un prix fixe de 100 ouguiyas, soit autour de 0,23 euro.
