Les armées d’une vingtaine de pays africains et occidentaux prendront part à cet exercice en fournissant un total de 1900 militaires. Les pays africains participant à l’édition «Flintlock 2018» sont surtout ceux du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). Mais ces opérations vont aussi impliquer d’autres armées au-delà des Etats présentés par la France comme «la ligne de front» de son combat antiterroriste. Il s’agit notamment du Cameroun, du Nigeria et du Sénégal.
Par ailleurs, les forces de 12 pays occidentaux vont collaborer à «Flintlock2018», le plus important exercice organisé par le commandement militaire américain en Afrique, et exécuté par des forces chargées des opérations spéciales de lutte contre le terrorisme.
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L’organisation des manœuvres de l’armée américaine en 2018 intervient dans un contexte géopolitique et sécuritaire marqué par un forcing de la France pour rendre opérationnelle la brigade antiterroriste du G5 Sahel.
Cité par Radio France International (RFI), lundi matin, le commandant des opérations spéciales américaines en Afrique, le général Marcus Hicks, garde une certaine distance par rapport à la nouvelle initiative «le G5 Sahel a récemment lancé ses premières opérations. Du point de vue de l’armée américaine, nous auront des occasions de collaborer avec chaque pays membre en lui apportant formation et assistance. Nous restons flexibles et réactifs pendant que le G5 Sahel poursuivra ses opération».
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Dans le cadre de l’opération de mobilisation des fonds en faveur de la brigade antiterroriste régionale, le gouvernement américain s’est engagé pour une enveloppe de 60 millions de dollars. Une contribution dont le mode de versement se fera dans un cadre bilatéral et non suivant le format multilatéral du G5.
Le gouvernement américain apporte son soutien à plusieurs pays contributeurs de la force de maintien de paix de l’Organisation des Nations Unies au Mali (MINUSMA), mais reste encore prudent vis-à-vis de la brigade du G5.