L’OMVG souhaite réaliser ses premiers projets hydroélectriques

Le 26/01/2016 à 11h33

Les pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) souhaitent concrétiser leurs premiers projets hydroélectriques. Le Conseil des ministres de l’Organisation s’est réuni à Dakar pour préparer la 1ère session extraordinaire des Chefs d’Etats.

Le conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) a tenu sa 8ème session extraordinaire, ce week-end à Dakar. En plus de préparer la rencontre des chefs d’Etats prévue le 29 janvier à Addis Abéba (Ethiopie), en marge du Sommet de l’UA, les ministres ont examiné un certain nombre de «questions vitales».«Cette rencontre vise à préparer les décisions à proposer à la session des chefs d’Etats pour surmonter les derniers écueils qui se dressent sur notre chemin pour enfin réaliser les importantes infrastructures que sont le barrage de Sambangalou et le réseau d’interconnexion électrique qui reliera les réseaux de quatre pays», a expliqué Mansour Faye, ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’assainissement, à l’ouverture de la rencontre.Après 40 ans d’existence, l’OMVG, qui regroupe le Sénégal, la Guinée, la Guinée Bissau et la Gambie, «peine à concrétiser ses projets», malgré les progrès réalisés dans leur maturation.Pour Faye, des mesures d’amélioration de la gouvernance de l’organisation sont nécessaires pour la mise en œuvre des travaux sur le terrain, suite à la finalisation des études du projet Energie et l’intérêt marqué par les partenaires au développement de le financer à hauteur de 879 millions d’Euros (soit environ 571 milliards de FCFA).Le Projet Energie de l’OMVG est composé du barrage de Sambangalou et du réseau d’interconnexion électrique d’une longueur de 1670 kilomètres.Ce réseau va relier les Etats membres et d’autres pays, tels que la Côte d’Ivoire, le Mali, le Ghana et la Mauritanie. Il permettra aussi d’ouvrir des perspectives d’importation de l’énergie électrique dans la sous-région.Il ouvrira aussi des perspectives d’importation de l’énergie électrique pouvant même venir de la Côte d’Ivoire ou du Ghana. «Notre réseau constitue un important maillon du système d’échanges d’énergie ouest-africain, plus connu sous le sigle anglais Wapp», a-t-il déclaré.

Par Ibrahima Diallo (Dakar, correspondance)
Le 26/01/2016 à 11h33