Kiosque le360 afrique: Le 17 novembre 2015, l’appel d’offres lancé à l’endroit des opérateurs télécoms opérant au Sénégal a été jugé infructueux. Et pour cause, ceux-ci avaient jugé que les 30 milliards de FCFA sollicités par les autorités, par opérateur, pour la licence 4G étaient trop élevés. Du coup, les trois opérateurs exerçant au Sénégal –Sonatel, Tigo et Expresso- avaient refusé de payer ce montant le jugeant excessif.Seulement, après plusieurs tractations entre l’Etat du Sénégal, le régulateur –l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARTP)- et Orange, maison mère de Sonatel, l’opérateur télécom a décroché la licence 4G contre une somme de 100 milliards de FCFA, soit un peu plus de trois fois le montant exigé préalablement.Toutefois, selon lasquotidien.sn, en misant une telle manne financière, Orange a obtenu des contreparties de la part de l’Etat sénégalais.Ainsi, Orange a pu obtenir la garantie du renouvellement gratuit de la concession de licence sur la Sonatel, et ce jusqu’en 2017. A noter que l’opérateur français avait du mal à obtenir cette concession à cause de la farouche opposition de la société civile sénégalaise qui n’a cessé d’accuser Orange de spolier l’Etat sénégalais.En outre, l’opérateur français a pu obtenir l’éviction du Conseil d’administration d’Aziz Mbaye, conseiller TIC du président de la république Macky Sall, considéré par le groupe français comme hostile à ses intérêts. En outre, Orange a pu négocier aussi le départ prochain de Tidiane Mbaye, ancien directeur général de Sonatel et membre du conseil d’administration.
Le 07/06/2016 à 17h41