’’En 2015, la croissance du Sénégal a atteint un taux de 6,5% ce qui est un bon chiffre. On n’avait pas eu un chiffre aussi bon depuis 2003. On attend des chiffres similaires en 2016. Si les choses se passent bien on aura une croissance similaire les prochaines années’’, a-t-il dit au terme de la conférence de presse co-animée par l’économiste principale de la Banque mondiale pour l’Afrique, Punam Chuhan-Pole et l’économiste en chef de la BM, Albert Zeufack.
Selon lui, "des facteurs exogènes, macroéconomiques et les réformes entamées par l’Etat du Sénégal expliquent cette croissance économique".
"Les variables sur lesquelles on n’a pas de contrôle sont les prix des matières premières. Quand les prix de ces produits diminuent, les exportateurs souffrent, mais le Sénégal y gagne, c’est l’une des variables exogènes de même que le climat avec les pluies abondantes", a dit l’économiste.
Le deuxième facteur de cette croissance économique, a-t-il poursuivi, est lié au cadre macroéconomique qu’il a qualifié de "très solide et stable au Sénégal", entraînant une "inflation très basse".
"Nous avons une dette publique soutenable et les déséquilibres fiscaux internes sont sous contrôle" a-t-il dit, ajoutant que "les réformes entamées par l’Etat du Sénégal" constituent la troisième raison de cette croissance.