Sénégal: Dakar à l'honneur lors du 1er Forum Galien en Afrique

Pr Awa Marie Coll Seck

Pr Awa Marie Coll Seck. dr

Le 07/09/2018 à 10h41, mis à jour le 07/09/2018 à 10h42

Dakar, capitale du Sénégal, sera les 27 et 28 novembre prochains, hôte du premier Forum Galien en Afrique. 15 délégations de la sous-région ouest-africaine et de grands experts internationaux sont attendus pour aborder les thématiques de «l’éthique et l’innovation» dans le domaine de la Santé.

Le premier Forum Galien organisé en terre africaine se tiendra à Dakar les 27 au 28 novembre prochain. Placé sous le thème de «l’Ethique et l’innovation», cette rencontre sera désormais organisée tous les ans dans la capitale sénégalaise.

Ce forum permettra à l’ensemble des acteurs africains de la santé d’échanger sur les pratiques sanitaires les plus en pointe. 

Venu animer une conférence de presse, hier, en présence du ministre d’Etat Eva Marie Coll Seck, le président de ce forum, Bruno Cohen a déclaré que «les gens aux quatre coins du monde, sauront qu’une fois par an, ici à Dakar, seront réunis les meilleurs spécialistes qui vont créer, innover, échanger et stimuler des débats». Ainsi, les professionnels de la santé pourront de cette manière «sortir des paradigmes occidentaux où les problématiques sont un peu autres», a-t-il ajouté.

Revenant sur le choix de Dakar pour l’organisation de ce Forum mondial, Bruno Cohen a rappelé que «le leadership du président Macky Sall, la position géographique du Sénégal, et la stabilité du pays» ont été déterminants.

Les ministres de la Santé des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ainsi que trois cents étudiants venus de la sous-région, prendront part à ce forum. Des spécialistes issus du monde entier y sont également attendus.

Pour sa part, Awa Marie Coll Seck, ministre d'Etat, a précisé qu’en plus de «l’éthique et l’innovation», le Forum Galien de Dakar traitera aussi sept autres sous-thèmes majeurs que sont: «l’accès aux médicaments, la question des épidémies et des maladies infectieuses, les maladies cardiovasculaires telles que l’hypertension et le diabète, l’assurance-maladie avec la couverture maladie universelle (CMU), les impacts des changements climatiques sur la santé des populations, et, enfin, la question du financement de la santé».

Par Moustapha Cissé (Dakar, correspondance)
Le 07/09/2018 à 10h41, mis à jour le 07/09/2018 à 10h42