Sénégal: Patrice Talon à Dakar pour assister au sommet sur le financement de la sécurité dans l'Uemoa

Patrice Talon et Macky Sall

Patrice Talon et Macky Sall. dr

Le 03/10/2019 à 10h15, mis à jour le 03/10/2019 à 10h36

Le chef de l’Etat béninois, Patrice Talon est arrivé à Dakar mercredi 2 octobre, au soir. Il prendr part au mini-sommet des chefs d’Etat sur le financement de la sécurité au sein de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Macky Sall, président sénégalais, en sa qualité président du Comité de haut niveau sur la sécurité et la paix de l’Uemoa, préside, ce jeudi 3 octobre, une réunion de l’union chargée d’examiner "les voies et moyens de mobiliser des ressources en guise de contribution de l’Uemoa au financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire". 

Cette rencontre à laquelle prendra également part le Président Patrice Talon du Bénin, "fait suite à la réunion de concertation des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) du 13 septembre dernier à Ouagadougou, sur la situation sécuritaire au sein de l’Union".

La réunion, qui se déroule au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad), réunit "les ministres en charge des Forces armées, des Finances, ainsi que les chefs d’état-major généraux des Forces armées des pays membres de l’Uemoa". 

Une rencontre de ce niveau, et sur le même sujet, s’était déja tenue à Dakar le 5 juin 2016. Parmi les thèmes abordés, figurait celui de la paix et de la sécurité dans l’espace Uemoa, en l’occurrence la problématique de la lutte contre le terrorisme, ainsi que 18 mesures potentielles en faveur de l’intégration régionale.

Aujourd’hui, à l’exception de la Guinée-Bissau essentiellement concernée par la criminalité transnationale organisée, les autres États membres de l’organisation régionale à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et un peu moins le Sénégal sont confrontés à la menace que représente Boko Haram et les groupes terroristes et criminels opérant dans la bande sahélo-saharienne.

Ces derniers, longtemps actifs dans le sud algérien et le nord du Mali, se trouvent, à présent, dans une logique d’extension territoriale, en témoignent les attentats de Ouagadougou au Burkina Faso, de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire et de l’hôtel Radisson au Mali.

Par Moustapha Cissé (Dakar, correspondance)
Le 03/10/2019 à 10h15, mis à jour le 03/10/2019 à 10h36