Le Président IBK plaide pour le Mali au sommet d’Istanbul

Ibrahima Boubacar Keita, président du Mali.

Ibrahima Boubacar Keita, président du Mali.

Le 24/05/2016 à 11h47

Le sommet mondial sur l’action humanitaire, premier du genre, qui a réuni à Istanbul (Turquie) les représentants de plus de 80 pays et d’une cinquantaine de Chef d’Etats, a été une tribune pour le Président malien, Ibrahim Boubacar Kéïta, de plaider pour la cause du Mali.

Il ressort du rapport du secrétaire général des Nations Unies, publié à l’occasion du premier sommet mondial humanitaire, que les guerres et les autres conflits internes entrainent une souffrance humaine et une instabilité politique dans nos pays.C’est face à cet immense défi que les dirigeants du monde se sont réunis pour apporter une réponse à ces crises humanitaires qui sévissent dans le monde. Selon les statistiques, plus de 145 millions de personnes vivent une crise humanitaire dans le monde.Le président Ibrahim Boubacar Kéïta, prenant part à cette rencontre a fait une plaidoirie pour le Mali, qui vit une crise multidimensionnelle à la fois politique, sécuritaire, sociale et humanitaire.Pour rappel, suite à l’éclatement de la crise au Mali en 2012, c’est plus de 400 000 personnes déplacées ou refugiées qui avaient été recensées par OCHA, l’organisme des Nations unies en charge des questions humanitaires. Aujourd’hui, un nombre encore important de ces personnes déplacées ou refugiées dans les pays voisins ne sont pas encore revenus au bercail.La tribune était donc idéale pour le chef de l’Etat malien d’attirer l’attention du monde sur la situation au Mali. «La situation humanitaire dans la région du Sahel et au Mali est très alarmante comme l’attestent différents rapports du secrétaire général des Nations unies.C’est pourquoi, je voudrai, du haut de cette tribune, lancer un appel pressant à la communauté internationale pour inverser la tendance dans la mise en œuvre du futur programme d’actions humanitaires. Toute chose qui nous permettrait d’éviter le cercle vicieux de la pauvreté et de la misère qui sont très souvent des motifs poussant certains jeunes à rejoindre des groupes armés ou des réseaux terroriste et criminels», a plaidé IBK.

Par Daouda Tougan Konaté (Bamako, correspondance)
Le 24/05/2016 à 11h47