Cinq personnes ont été exécutées, vendredi dernier, en Indonésie, pour trafic de drogue. Dans cette liste, figurait le nom d’un ‘’Sénégalais’’, selon l’Institut d’aide juridique indonésienne.
A travers un communiqué, publié hier, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a démenti cette information. Dans ce communiqué, la chancellerie fait savoir qu’il n’existe aucun Sénégalais condamné à mort en Indonésie.
«Il se trouve que l’un des nationaux nigérians exécuté était détenteur d’un faux passeport sénégalais sur lequel était mentionné le nom de ‘’Seck Ousmane’’, explique le communiqué. Par note verbale du 15 mars 2015, «les autorités indonésiennes, par le biais de leur ambassade à Tokyo, avaient saisi celles sénégalaises de l’incarcération à la prison de Nusa Kambagan, au large des côtes du Java Central, parmi d’autres détenus, d’un certain ‘’Seck Ousmane’’ condamné à mort pour trafic de drogue», ajoute le communiqué.
Par la suite, le ministre des Affaires étrangères avait demandé à l’ambassadeur sénégalais à Tokyo, qui a juridiction sur l’Indonésie, de se rendre en Indonésie pour rencontrer le mis en cause et les autorités indonésiennes. Devant le diplomate sénégalais, poursuit le communiqué, le prisonnier «s’était confondu en excuses et avait tout de suite avoué qu’il n’était pas Sénégalais et que son passeport était faux», mais qu’il «n’avait sciemment rien fait pour empêcher la venue de l’ambassadeur sénégalais à la prison», espérant que ce dernier «pourrait aider à sensibiliser davantage les autorités nigérianes sur son sort».
Ce qui a été fait, d’ailleurs, précise le communiqué. En effet, un courrier à propos du sieur ‘’Seck Ousmane’’ (en réalité Uchennna Onyenworo né le 16 avril 1973 à Uli au Nigeria, nom qui figure sur son vrai passeport) avait été transmis à l’ambassade nigériane à Tokyo, conclut le communiqué.
Pour rappel, dans la liste des personnes exécutées par les autorités indonésiennes figurent : un Pakistanais, un Zimbabwéen, un Sud-Africain et des Nigérians.