Répondant aux noms de Ould Mohamed Sina et Ould Amé Sidalamine, ces deux djihadistes présumés ont été appréhendés par la Police sénégalaise. L’annonce a été faite, ce jeudi 23 février par la Division des investigations criminelles, un détachement de la Police Judiciaire.
Ould Sidi Mouhamed Sina, de nationalité malienne a été arrêté à l’auberge «Keur Damel», où il était depuis plusieurs jours. Le présumé terroriste est né en 1972 à Tombouctou au Mali. «La Police lui a mis la main dessus au moment où il faisait les derniers réglages pour quitter vers 12 heure après un séjour de 30 jours», informe le Bureau des relations publiques de la police.
Lire aussi : Kounta Dallah, le cerveau de l’attaque du Grand Bassam, activement recherché
Cette arrestation a été facilitée par la mise en place, depuis la recrudescence du terrorisme, de la Communauté de renseignement au sein des pays de la région. Les premiers éléments de l’enquête ont révélé qu’Ould Sidi Mouhamed Sina avait des liens avec Ould Nouini, le cerveau des attentats du Grand-Bassam en Côte-d’Ivoire. Il était également en contact avec Moustapha Diatta, un présumé terroriste mis hors d’Etat de nuire quelques heures plus tôt par la DIC. Les efforts combinés des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) et de la DIC ont également conduit à l’arrestation d'un autre ressortissant malienne. Ce dernier répond au nom d’Ould Âme Sidalamine, né en 1982, et qui logeait à l’Unité 26 des Parcelles Assainies. Il a été appréhendé à la gare routière Baux-Maraîchers.
Lire aussi : Vidéo. La violence de l'attaque du Grand-Bassam captée par les vidéosurveillances
Pour rappel, l’attentat de Grand-Bassam en Côté d’Ivoire, s’est déroulé le 13 mars 2016 au niveau de la station balnéaire du même nom. Trois individus, munis de mitraillettes, s’étaient introduits dans la station balnéaire avant d’ouvrir le feu sur tout ce qui bougeait. Le bilan de cette attaque s’était soldé par 22 morts (16 civils, 3 militaires et 3 touristes) et 33 blessés.
Cet attentat, le premier de ce type en Côte d’Ivoire a été revendiqué par le groupe Al-Mourabitoune, l’une des branches d’Al Qaïda au Maghreb islamique.
