Après la machine de radiothérapie qui était à l’arrêt après plusieurs mois, c’est au tour de l’appareil d’hémodialyse de l’hôpital Aristide le Dantec de tomber en pas. Depuis pratiquement 2 mois, les malades des reins qui doivent s’épurer le sang plusieurs fois par semaine, n’arrivent pas à ce faire dialyser dans le plus grand hôpital public de Dakar.
L’association sénégalaise des hémodialysés et insuffisants rénaux (ASHIR), par la voix de son secrétaire général, est monté au créneau pour dénoncer cette panne de l’appareil même s’il reconnait les efforts des autorités.
«Nous reconnaissons les efforts que les autorités ont eu à faire pour les insuffisants rénaux mais sur le volet social, nous attendons que l’on puisse «beaucoup plus nous accompagner concernant les médicaments et autres analyses y afférents», a-t-il déclaré.
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Notons que depuis juillet 2012, les malades du rein qui dépensaient en moyenne 6 millions de francs Cfa pour des hémodialyses, sont pris en charge gratuitement dans les hôpitaux publique sénégalais. Toutefois, les insuffisants rénaux qui étaient suivis à l’Hôpital Le Dantec de Dakar devront se rabattre dans d’autres hôpitaux publiques ou aller se faire traiter dans des structures privées. Mais à cause de la cherté de l’hémodialyse dans les hôpitaux et cliniques privés (180 000 les trois séances hebdomadaires), cette deuxième option parait difficile pour les malades qui manquent souvent de moyens.
Selon l’association sénégalaise des hémodialysés et insuffisants rénaux, il faudrait « 48 centres de dialyse pour prendre en charge le 19 500 malades du rein enregistrés». Mais du côté de la Direction des infrastructures, des équipements et de la maintenance, on précise que « 7 centres fonctionnels » sont actuellement en construction avec 89 générateurs de dialyses. Toutefois, les autorités sanitaires annoncent la mise en place de 23 centres d’hémodialyse d’ici fin 2018.