Dakar dénonce le «traitement raciste» et «inhumain» infligé à un Sénégalais par des agents de sécurité italiens

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Le 11/04/2022 à 08h38, mis à jour le 11/04/2022 à 08h56

Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a dénoncé, dimanche, le «traitement raciste, inhumain et dégradant» infligé à un ressortissant du Sénégal par des agents de la sécurité publique italienne (vidéo).

Dans un communiqué, le ministère sénégalais affirme avoir «appris avec consternation, après authentification d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux depuis samedi 9 avril 2022, les violences dont a été victime un ressortissant sénégalais en Italie».

Les faits dénoncés ont eu lieu «lors d’une interpellation» du citoyen sénégalais «par des forces de l’ordre dans la ville de Florence», dans le centre-ouest de l’Italie.

«Le ministère dénonce et condamne fermement ce traitement raciste, inhumain et dégradant», qui est «d’autant plus grave qu’il a été commis par des dépositaires de la puissance publique censés appliquer la loi et assurer la sécurité des personnes et des biens», souligne le communiqué.

«Aussitôt informée des faits et de l’identité de la victime, l’ambassade du Sénégal à Rome en a immédiatement saisi le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale», note le ministère.

Il ajoute que les autorités du Sénégal ont demandé aussi à leur ambassadeur à Rome de «se rendre incessamment à Florence, auprès du compatriote et de la communauté sénégalaise» vivant dans cette ville.

Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur exige que les auteurs de cette «inqualifiable cruauté» soient traduits en justice, et que la sanction qu’ils méritent leur soit infligée, selon le texte.

A Florence, l’ambassadeur du Sénégal «rencontrera également les autorités compétentes pour demander que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que les auteurs de ces actes d’une inqualifiable cruauté soient attraits devant la justice et sanctionnés à la hauteur de leur forfait», indique-t-on.

«Le ministère continuera de suivre de près cette affaire et se réserve le droit d’entreprendre toute autre action appropriée», poursuit le communiqué.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 11/04/2022 à 08h38, mis à jour le 11/04/2022 à 08h56