Kiosque le360 Afrique: 2016 ce ne sera vraiment pas l’année d’une véritable reprise de l’économie tunisienne. Dans le sillage d’une économie mondiale fragile, l’économie tunisienne qui fait face à une situation post-révolution (Printemps arabe) et au terrorisme qui affecte particulièrement son secteur touristique, aura du mal à afficher une croissance solide.
Ainsi, selon tunisie14.tn, après avoir tablé, en avril dernier, sur une croissance du PIB de l’ordre de 2% au titre de l’année en cours, le FMI vient de réviser à la baisse ses perspectives de croissance pour l’année en cours à seulement 1,5% en 2016.
Pour l’année prochaine, l’institution internationale est plus optimiste et prévoit une relance progressive de la croissance avec un taux de 2,8% en 2017. De même, le déficit du compte courant devrait évoluer positivement passant de 8,9% en 2015 à 8% en 2016 avant de reculer davantage en 2017 à 6,7%, selon les projections du FMI.
Parallèlement, le Fonds prévoit aussi une amélioration du taux d’inflation qui devrait passer de 4,9% en 2015 à 3,7% en 2016 avant de remonter légèrement légèrement à 3,9% en 2017.
Toutefois, face à un taux d’endettement élevé, le FMI demande à la Tunisie de limiter les dépenses publiques inefficaces. L’Etat tunisien et le Fonds ont d’ailleurs entamé en avril dernier un programme de limitation des dépenses publiques jugées inefficientes. tunisie14.tn rappelle que «le même programme recommande d’œuvrer en vue de maîtriser la masse salariale considérée comme élevée par rapport aux niveaux enregistrés dans les pays semblables».