Les scènes de bagarre sous la coupole de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) commencent à devenir monnaie courante. Ainsi, ce lundi, avant le début de l’examen du projet de loi de finances 2021, et en présence du ministre de l’Economie, des finances et de l’appui à l’investissement, Ali Kooli, les députés membres de deux blocs politiques, Bloc national et Al Karama (coalition islamiste), se sont affrontés.
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Selon les témoins, ce sont les propos prononcés par un député d'Al Karama, jugés dégradants envers les femmes qui seraient à l’origine de cette nouvelle bagarre. Après les insultes, les coups de poing ont pris le relais. Le député Anouar Bechahed, du Courant démocratique, a été blessé lors de cette bagarre, et a qualifié cette agression de «terrorisme» avant d’annoncer qu’il déposera une plainte à l’encontre de trois députés d’Al Karama.
Ces bagarres multiples ont tendance à donner une mauvaise image du parlement tunisien, et à de politique en général dans ce pays qui se cherche depuis la révolution de 2010.
Celà est d'autant plus dommageable que ces députés sont censés donner l'exemple au peuple, surtout en ces temps de Covid-19 où le respect de la distanciation physique est recomandé dans un pays qui fait face à une secodne vague qui a poussé les autorités à prolongé le couvre-feu jusqu'à la fin du mois de décembre.