Les protestations pacifiques à Tataouine ont dégénéré hier en manifestations violentes, semant le chaos dans la région. Les manifestants ont mis le feu à de nombreux établissements publics dont le quartier général de la Sécurité nationale, le poste de la garde nationale et d’autres institutions publiques. Plusieurs véhicules de la police ont été saccagés et incendiés, et les dégâts matériels sont très importants.
Les heurts entre manifestants et forces de l’ordre qui ont riposté, en lançant des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants, se sont soldés par la mort d’un manifestant et de nombreux blessés dans les deux camps dont un dans un état très critique.
Après le chaos, un calme précaire règne dans la ville de Tataouine où, depuis ce week-end, les jeunes en sit-in près de la station de pompage de pétrole locale tentaient de fermer les vannes face aux militaires qui tiraient en l’air pour les disperser.
Les manifstants exigent que les emplois du complexe soient prioritairement réservés aux jeunes de la région durement frappée par la crise .
