Dans un rapport, l’observatoire a fait savoir que la Tunisie a enregistré au cours de la même période 6.052 mouvements sociaux collectifs ou individuels, dont 829 à Kairouan, 548 à Sidi Bouzid, 554 à Tunis, 288 à Sousse et 282 à Gabès.
Selon le président du FTDES, Massoud Romdhani, ces mouvements sociaux enregistrés sont dus à l’augmentation du taux de chômage, notamment parmi les jeunes, la hausse des prix des produits de consommation outre le manque de ressources en eau dans plusieurs régions.
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Le rapport a aussi pointé l’incapacité du gouvernement tunisien à adopter des politiques capables d’améliorer les conditions sociales, relevant que tous ces problèmes n’ont pas encore été traités sérieusement par le gouvernement.
Depuis 2011, la Tunisie, qui compte 11,4 millions d’habitants, fait face à des déficits budgétaires et extérieurs élevés qui se traduisent par des niveaux d'endettement croissants, ainsi qu’à un taux de chômage chez les jeunes et les femmes, particulièrement les diplômés, estimé à 15,4%.