CAN 2019: la CAF et le Cameroun enterrent la hache de guerre

Stade d'Olembe de Yaoundé.

Stade d'Olembe de Yaoundé. . DR

Le 12/10/2017 à 16h50, mis à jour le 12/10/2017 à 16h54

La Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, réunie le mercredi 11 octobre 2017, va accompagner le Cameroun pour organiser la CAN. Mieux, Ahmed Ahmed, président de la CAF, souligne qu'il n'a été en aucun moment question de revenir sur les prochaines éditions de la CAN.

La hache de guerre semble définitivement enterrée entre la Confédération africaine de football (CAF) et le Cameroun, au sujet de l’organisation de la coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019. Après des mois de passe d’armes entre les deux parties, le ton s’est fortement adouci ces derniers temps. Illustration encore ce mercredi 11 octobre 2017, au Caire, lors de la première réunion des membres de la Commission d’organisation de la CAN Total de la CAF.

Ainsi, le président de la CAF, Ahmad a réaffirmé qu’à aucun moment il n’a été envisagé de revenir sur des décisions déjà prises en conformité avec les dispositions statutaires. Celles-ci ont conduit à la désignation du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, comme pays hôte des trois éditions à venir de la CAN Total à savoir 2019, 2021 et 2023.

«Notre rôle est d’accompagner au mieux le Cameroun qui organise la CAN Total en 2019, dans un nouveau format, à remplir convenablement le cahier de charges qui n’est pas un document figé et que vous avez la possibilité d’améliorer maintenant que vous avez pris vos fonctions», a même déclaré le président de la Commission à l’attention des membres.

Le président de la CAF est même allé plus loin en insistant que soient désormais invités à chaque réunion de la Commission, en qualité d’observateurs, le président du Comité local d’organisation de la CAN Total Cameroun 2019, ainsi qu’un autre membre du Comité de son choix.

En attendant, la CAF peaufine toujours les critères de sélection d’un cabinet d’audit pour la première visite d’inspection de l’état d’avancement des préparatifs de la compétition au Cameroun.

Sur place le ministre des Sports et de l’éducation physique camerounais a récemment mis la pression sur les prestataires lors d’une réunion, au sujet du respect des délais. Et ce, même si la situation administrative de toutes les entreprises n’est pas encore tout à fait à jour. Les régularisations se feront en cours de chemin car pour les autorités camerounaises, il est impératif que tous les chantiers soient livrés trois mois avant le début de la compétition, conformément aux standards.

Par Elisabeth Kouagne (Abidjan, correspondance)
Le 12/10/2017 à 16h50, mis à jour le 12/10/2017 à 16h54