C'est une corvée annuelle, tant pour les agents de l'Assurance maladie obligatoire que pour les bénéficiaires, mais à laquelle personne n'échappe. En effet, elle permet aux assurés de conserver leurs droits respectifs pour continuer non seulement à avoir droit à des soins médicaux gratuits, mais également des remboursements de l'achat de médicaments ou de services d'analyses diverses.
Lire aussi : Vidéo. Mali: les pharmaciens se penchent sur l'AMO et les faux médicaments
Le principal hic que regrettent beaucoup d'assurés est qu’au niveau de toute la capitale malienne Bamako il n’y a qu’une seule agence habilitée à faire cet exercice.
Avant le Covid-19, il était possible à cette structure d'accueillir quotidiennement un grand nombre de personnes dans la journée. Cependant, en ce mois de janvier 2021, mesures sanitaires obligent, seule une cinquantaine de personnes peuvent être enregistrées.
Pour être parmi ces 50 assurés, il faut venir s’inscrire sur une liste ouverte dès 4 heures du matin.