Vidéo. L’artiste franco-congolais Bantunani sort un album aux accents marocains

Le360/Khalil Essalak

Le 21/11/2020 à 15h51, mis à jour le 21/11/2020 à 15h53

VidéoUn titre dédié à Casablanca, un autre à Aïcha Kendisha, une collaboration avec le Maâlem g’naoui Abdenbi El Meknassi… Le nouvel album de l’artiste franco-congolais Bantunani indique l’adoption définitive du Maroc dans son univers.

Celui qui est né Michel Nzau Vuanda, qui est devenu Bantunani sur la voie du succès et sur les scènes de Dakar, Paris, Bruxelles et désormais Marrakech et Casablanca, semble s'être enticher du Royaume. Justement pour lui, "Perspectives" consacre un univers qui bannit les frontières, surtout quand il est question du continent.

Et puis surgit le titre Casablanca qui permet autant d’explorer l’univers musical de l’artiste que de découvrir Casa-by-night, un samedi soir qui ne doit pas se terminer. "Sunday can wait" (Dimanche peut attendre), le refrain de cette saisissante chanson le suggère d’ailleurs si bien. Mais quand Bantunani dit "Casablanca", La Blanche, il pense autant à la capitale économique du Maroc qu’à Kin, La Belle. "Casablanca est un peu comme Kinshasa, une ville où la vie ne s’arrête jamais", philosophe-t-il.

Il fallait avoir l’âme d’un artiste qui ne s’impose pas de limites pour oser cette comparaison improbable. Mais sans doute, le confinement y est pour quelque chose. Son album de 12 titres fut composé entièrement durant cette période de mesures sanitaires et le besoin de "s’extirper de son confinement" fait ressembler Milan à Dakar, Paris à Kigali et bien sûr Casablanca à Kinshasa. Dans un monde de plus en plus fermé, un opus comme "Perspectives" permet aux mélomanes autant qu’à Bantunani de justement voir au-delà des murs. Il suffit de tendre l’oreille pour ouvrir le regard. Bravo l’artiste!

Par Khalil Essalak et Mar Bassine Ndiaye
Le 21/11/2020 à 15h51, mis à jour le 21/11/2020 à 15h53