Sénégal: Immatriculation des pirogues autorisées à pêcher dans les eaux mauritaniennes

pêcheurs Sénégalais

pêcheurs Sénégalais. DR

Le 23/12/2018 à 11h22, mis à jour le 24/12/2018 à 16h21

Les opérations d'immatriculation des embarcations sénégalaises, autorisées à pêcher dans les eaux mauritaniennes à partir de janvier 2019, ont débuté ce samedi dans la ville de Saint-Louis (nord).

Après la signature d’un nouvel accord de pêche le 30 juillet dernier, suivie de la validation d’un contrat de location d’embarcations et d’équipages en fin de semaine dernière, entre la Mauritanie et le Sénégal, les opérations d’identification des pirogues autorisées à franchir la frontière maritime séparant les deux pays ont débuté ce samedi, rapporte la presse sénégalaise.

Celles-ci se déroulent au niveau de l’hydrobase de la ville de Saint-Louis (nord du Sénégal), sous la supervision d’une délégation mauritanienne conduite par le directeur général de l’exploitation des ressources halieutiques, Sidi Aly ould Sidi Boubacar, en présence du directeur de la pêche maritime du Sénégal, le Dr Mamadou Goudiaby.

Il s’agit «de mettre des scellés» sur les embarcations autorisées à franchir la frontière maritime pour aller opérer dans la zone mauritanienne, dans le cadre «d’un programme consistant à donner un numéro de matricule à chaque pirogue détentrice de licence de pêche».

Ainsi, dans la journée du samedi, «24 embarcations ont symboliquement reçu le précieux sésame au niveau de l’hydrobase, sur un total de 450 pirogues» prévues dans le cadre de l’accord. Le processus va se poursuivre jusqu’au mois de janvier 2019, selon le directeur général de l’exploitation des ressources halieutiques au ministère mauritanien de la Pêche, car «ces scellés constituent un élément très important de l’accord qui va permettre à la partie mauritanienne d’identifier les pirogues sénégalaises autorisées à traverser l’espace maritime».

Ces embarcations pourront pêcher dans les eaux mauritaniennes à compter du mois de janvier 2019. Pour sa part, le directeur de la pêche industrielle du Sénégal, le Dr Mamadou Goudiaby, a remercié les autorités mauritaniennes «pour les efforts consentis» et appelé les pêcheurs de la langue de Barbarie «à respecter scrupuleusement les termes du protocole».

Dans le cadre de l’accord de pêche signé fin juillet, les pirogues sénégalaises auront accès à 50.000 tonnes de ressources halieutiques.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 23/12/2018 à 11h22, mis à jour le 24/12/2018 à 16h21