Donald Trump n’est pas content du trend haussier du cours du baril de pétrole depuis quelques jours. En effet, vendredi dernier, les cours du pétrole avaient atteint leur plus haut pic depuis plus de trois mois. Le contrat avril sur le Brent avait atteint en séance son plus haut depuis mi-novembre à 67,73 dollars le baril et le prix du brut léger américain s’échangeait à 57,26 dollars le baril.
Des niveaux de prix qui ont fait réagir Trump. «Les prix pétroliers montent trop haut; l’Opep, s’il vous plait (…) gardez votre calme! Le monde ne peut pas supporter une hausse des prix – trop fragile», a tweeté le président américain.
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Il faut reconnaître que les cours du baril de pétrole sont portés par plusieurs facteurs favorables: l’espoir de résolution du contentieux commercial entre la Chine et les Etats-Unis, l’effets des sanctions américaine contre l’Iran et le Venezuela, qui affectent la production de deux grands producteurs de pétrole, les impacts des coupes volontaires dans la production du Nigeria et de la Libye, etc.
Nonobstant la sortie du président américain, les cours du baril de pétrole se sont inscrits à la baisse. Le lundi 25 février, à 5h00, le baril de Brent pour livraison en avril a cédé 1,24 dollar à 6,88 dollars par rapport à la clôture de vendredi. Idem pour le léger américain (WTI) qui a cédé 1,12 à 56,14 dollars le baril.
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Outre la sortie de Trump, la baisse du cours est liée aussi à la conjoncture économique morose et l’effet des hausses des exportations de pétrole de schiste américain consécutives au niveau record de production de pétrole par les Etats-Unis dont la production a atteint 12 millions de baril par jour.
Une chose est sûre: après un trend haussier depuis quelques jours, le pétrole a flanché après ces nouvelles attaques de Trump contre l’Opep. Reste à savoir si l’effet Trump va durer!