Recep Tayip Erdogan qui vient d’achever une visite officielle de 3 jours en Algérie, dans le cadre d’un périple africain qui le mènera également en Mauritanie, au Sénégal et au Mali, n’a pas manqué de tancer la politique commerciale algérienne.
Malgré que l’Algérie soit le premier partenaire économique de la Turquie en Afrique, avec des échanges commerciaux avoisinant les 4 milliards de dollars, en plus de 1,75 milliard de dollars d’investissement et environ 800 entreprises turques travaillant en Algérie, le président turc a tenu à évoquer certains obstacles qui entravent les relations commerciales entre les deux pays.
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D’abord, a-t-il souligné, lors des travaux du Forum algéro-turc des hommes d’affaires, en présence du Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, il urge de signer l’accord portant sur la protection des investissements entre les deux pays et qui est en négociation depuis longtemps.
Ensuite, il a mis l’accent sur la nécessité qu’Alger lève les entraves au développement des échanges commerciaux entre les deux pays. «Le dispositif des quotas et les licences d’importation en Algérie influent négativement sur nos relations commerciales», tout en rendant plus chères les importations de ces produits. Du coup, il demande à Alger «la suppression rapide de ce dispositif» dans le but de contribuer à l’augmentation des échanges commerciaux entre les deux pays.
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Il rejoint ainsi l’Union européenne et d’autres partenaires de l’Algérie qui ne cessent de critiquer cette politique des quotas et des interdictions d’importation d’un millier de produits.
De même, Erdogan souhaite que les autorités algériennes adoptent un système de visa plus souple vis-à-vis des ressortissants turcs, comme c’est déjà le cas pour les Algériens qui souhaitent se rendre en Turquie. Il a ainsi souligné que «les investissements et le commerce gagneront en volume à mesure que le travail de nos hommes d’affaires en Algérie sera facilité».
Parallèlement, en marge de cette visite, les deux pays ont signé 7 accords de partenariat et de coopération et mémorandums d’entente. Ces accords ont concerné plusieurs domaines: hydrocarbures, enseignement supérieur, diplomatie, culture, tourisme et agriculture.