Le baril américain de WTI pour livraison en mai reculait de 5,3%, à 26,83 dollars vers 2H50 GMT, regagnant un peu de terrain après avoir plongé de 8% dans les premiers échanges asiatiques.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin cédait 3,1%, à 33,04 dollars.
Les marchés du brut ont plongé depuis le déclenchement d'une guerre des prix il y a deux semaines entre l'Arabie saoudite et la Russie, à la suite d'un désaccord sur la stratégie à adopter pour soutenir les cours. L'Arabie saoudite a ouvert les vannes de sa production et fait dévisser les cours en espérant faire fléchir la Russie.
Parallèlement la demande a fondu, alors que la crise du coronavirus et des mesures drastiques de restrictions des mouvements mises en place par les Etats paralysent l'activité économique sur une grande partie du globe.
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Les prix ont rebondi la semaine dernière depuis un plus bas depuis 18 ans après des tweets de Donald Trump laissant espérer une fin de la guerre des prix. Il a annoncé une future réunion entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie.
Mais les doutes des analystes quant à une résolution rapide de la guerre des prix ont redoublé à l'annonce d'un report de la réunion.
La réunion par visioconférence initialement prévue lundi a été repoussée à jeudi, ont indiqué les autorités d'Azerbaïdjan, pays producteur de pétrole non-membre du cartel, pendant le week-end.
Le président américain avait surpris les investisseurs la semaine dernière en indiquant "espérer et s'attendre" à une baisse de production d'environ 10 millions de barils par jour, et peut-être bien plus.
Vendredi, Moscou a indiqué être prêt à discuter d'une réduction des volumes de production de quelque 10 millions de barils par jour.