Ce vendredi 20 avril, l'un des terroristes les plus dangereux du Sahel s'est rendu à l'armée algérienne à Tamanrasset, à quelques encablures de la frontière malienne, indique le ministère de la Défense nationale algérienne (MDN) dans un communiqué. Il s'agit de Laarbi Khelifa alias "Abou Ayoub", un Algérien qui "avait rallié les groupes terroristes en 2010. Ledit terroriste avait en sa possession, au moment de sa reddition, un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et un chargeur garni de munitions”, indique le même document des autorités militaires algériennes.
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Il s'agit du énième djihadiste qui a décidé de déposer les armes en se rendant après avoir terrorisé les populations du nord du Mali. Cette vague de redditions est liée à l'offensive des forces françaises de Barkhane qui ne laissent plus respirer les djihadistes. De même, la Force du G5 Sahel se montre de plus en plus efficace, notamment dans la zone dite des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Or cette forte pression de Barkhane et du G5 Sahel, au-delà du fait qu'elle menace la vie des djihadistes rend désormais impossible la prolifération des trafics qui constituent la principale source de financement des djihadistes.
Il convient de rappeler que la semaine dernière, les djihadistes ont mené une impressionnante attaque contre un camp militaire malien situé à l'aéroport de Tombouctou, juste à côté d'une base de Barkhane. L'attaque s'était soldée par un échec, puisque 15 djihadistes ont été tués, alors qu'un soldat malien a péri.