L’Algérie, depuis l’arrivée du gouvernement d’Ahmed Ouyahia, a repris sa politique d’expulsion des migrants subsahariens. Une politique qui commence à irriter ses voisins nigériens et maliens tant les conditions dans lesquelles s’effectuent ces expulsions sont inhumaines.
Alléguant sa volonté de sécuriser ses frontières, l’Algérie a ainsi entrepris une politique d’expulsion massive de ressortissants subsahariens vivant sur son territoire, notamment des Maliens, des Nigériens, des Guinéens et des Sénégalais en situation irrégulière.
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Ces migrants, à les entendre, ont subi des traitements inhumains de la part du Croissant rouge algérien et des autorités sécuritaires algériennes. Affamés, ils sont dépossédés de leurs biens et battus.
Il y a environ un mois, certains rapatriés maliens ont été abandonnés dans le Sahara algérien, à la frontière avec le Niger, alors que l’Algérie a une frontière commune avec le Mali.
Sans eau ni nourriture, certains migrants meurent d’épuisement. D'autres sont secourus par des automobilistes, des militaires nigériens, etc.
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Les Maliens expulsés d’Algérie via le Niger, plus de 300 la semaine dernière, ont été rapatriés avec l’aide de l’Organisation internationale de la migration (OIM) à partir d’Agadez, au Niger, en collaboration avec le ministère des Maliens de l’extérieur, la Protection civile et l’Association malienne des expulsés.
Le360 Afrique est allé à leur rencontre.